Selon un document publié par la NASA, la National Aeronautics and Space Administration, travaillera probablement sur un système de gestion du trafic aérien basé sur la blockchain.
Le document a été publié le 10 janvier sur le site officiel de l’agence. Il indique que la NASA pourrait travailler sur la blockchain en open-source pour assurer une communication anonyme, rapide, sécurisée et privée avec les services de trafic aérien.
Selon le document:
«Ce framework comprend une autorité de certification, assistance de contrats intelligentes et des canaux de communication à bande passante élevée pour des informations privées pouvant être utilisées pour des communications sécurisées entre tout aéronef spécifique et un membre autorisé particulier.»
On pense que le système proposé fonctionnera sur Hyperledger Fabric et qu’il devrait être plus facile à gérer et à déployer.
Le cas d’utilisation
En fait, les États-Unis vont mettre en place un nouveau système de surveillance à compter du 1er janvier 2020, connu sous le nom de surveillance dépendante automatique en mode diffusion (Automatic Dependent Surveillance-Broadcast ADS-B). Le système, qui sera obligatoire, diffusera publiquement toutes les informations pertinentes sur un aéronef et son itinéraire.
Cependant, voici un piège. Le nouvel ADS-B n’a pas de réglementation appropriée pour assurer la sécurité du système, et la diffusion publique de la position d’un aéronef le rend vulnérable au spoofing, c’est-à-dire lorsqu’une fausse position d’un aéronef est signalée. De plus, il ne résout pas divers problèmes liés au déni de service et aux autres risques associés.
Il va sans dire que les données sur le trafic des aéronefs militaires doivent être sécurisées et, par conséquent, un prototype appelé Infrastructure de blockchain aviation (Aviation Blockchain Infrastructure – ABI) basé sur les contrats intelligents et Hyperledger Fabric est proposé. Un réseau cryptographique permettrait aux autorités associées d’exercer davantage de contrôle sur les données tout en leur permettant également de les partager uniquement avec des entités spécifiques.
Les autorités pourraient être en mesure de partager la destination, l’origine et le type de l’avion avec un canal public, tout en fournissant d’autres informations telles que la vitesse, l’altitude et le cap avec un canal privé. C’est donc à ce point que le prototype basé sur la blockchain remplira son rôle.
Afin de permettre à la plateforme de partager les données pertinentes, le logiciel prend en charge les cas d’utilisation permettant de déterminer les niveaux de confidentialité et de sécurité. Comme l’explique Reisman, l’ingénieur logiciel dans la NASA:
«Nous proposons d’utiliser un système de blockchain « à autorisation limitée » pour permettre aux systèmes ADS-B d’atteindre ou de dépasser les mêmes niveaux de confidentialité et de sécurité que ceux actuellement fournis par les systèmes radar de la NASA [système national d’espace aérien].»
La NASA a toujours été enthousiaste face à l’utilisation de la blockchain. En août 2018, la NASA a octroyé une allocation de 330 000 USD en 2017 pour soutenir le développement de système d’engins spatiaux basé sur la blockchain.
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