La blockchain semble se développer en Iran, d’autant plus qu’elle fait face à la pression de SWIFT. Il est dit que le pays travaille sur le développement de sa propre crypto-monnaie et semble très intéressé par la technologie de la blockchain.
Ce que le pays a à dire
Alireza Daliri, l’un des plus hauts responsables du pays, a récemment parlé de manière très positive de la technologie et de son impact potentiel sur l’économie.
Il a déclaré: « Cela est possible avec l’autonomisation de l’infrastructure de la technologie de la blockchain avec l’aide du gouvernement et du secteur privé. »
Il occupe actuellement le poste de chef du département du développement du management de la vice-présidence pour la science et la technologie, et semble être en faveur de la blockchain. Il a parlé à une agence de presse locale de l’impact de la blockchain et a également souligné la nécessité d’une coordination avec d’autres pays sur cette technologie qui se développe.
Pourquoi ce besoin soudain
Beaucoup de gens trouvent cette pensée pro-blockchain un peu étrange, d’autant plus qu’il existe une opposition importante dans le pays. Daliri a toutefois minimisé les risques et glorifié les avantages de la technologie.
Il a parlé des nombreux avantages de la technologie et du plan de l’utiliser dans différents secteurs. Les experts estiment que ce changement soudain est dû aux sanctions qui ont été imposées à l’Iran par divers pays qui l’obligent maintenant à trouver d’autres solutions.
De nombreux bourses d‘échange ont expulsé les utilisateurs iraniens. Cependant, le pays semble attirer les mineurs en raison du coût faible de son électricité. De nombreuses organisations internationales ont également manifesté leur intérêt pour s’installer en Iran pour ces raisons, mais les sanctions pourraient avoir un impact sur ces projets.
Le gouvernement n’a pas expliqué comment il compte utiliser la blockchain à l’avenir, mais on espère que la blockchain aidera son économie, qui est en difficulté.
Le pays est en pleine révolution technologique, mais nous ne savons pas trop vers où il va. Les choses deviendront plus évidentes une fois que l’État aura lancé sa propre monnaie numérique au début de l’année prochaine.