L’Autorité de surveillance et de résolution prudentielles (ACPR) et la Banque de France, la banque centrale du pays, ont conjointement publié avec l’Autorité des marchés financiers (AMF) un avis concernant les actifs de cryptomonnaies « spéculatifs ».
L’avis a été affiché dans un communiqué de presse sur le site Web de l’AMF.
Ce que l’avis avait à dire
L’avis faisait suite à des rumeurs entourant la Fédération des Buralistes, la fédération nationale du tabac, qui a obtenu l’autorisation de faire le commerce du Bitcoin en 2019.
Grâce à ces murmures croissants, les trois organisations ont conjointement nié la nouvelle en l’annonçant :
« Nous rappelons les risques associés à l’investissement dans des actifs spéculatifs de [cryptomonnaie], qui ne sont pas bien adaptés aux profils d’investisseurs privés peu avertis […]. L’achat, la vente et l’investissement dans le Bitcoins sont actuellement effectués en dehors de tout marché réglementé. »
La Fédération des Buralistes s’est associée à KeplerK, un fournisseur local de porte-monnaie électronique, pour distribuer des chèques en Bitcoin d’une valeur de 50, 100 et 250 € à 4 000 détaillants de tabac locaux.
Bien qu’il y ait eu des rumeurs selon lesquelles l’ACPR aurait approuvé le projet, la banque centrale a réfuté les allégations. Dans la dernière annonce, les autorités ont clairement indiqué que KeplerK n’est autorisé par aucune autorité à fournir ces services.
Le rapport ajoute également que l’entreprise ne doit pas être confondue avec d’autres entreprises locales, portant des noms similaires, opérant dans le pays. Il s’agit notamment de Kepler Capital Markets et de Kepler Cheuvreux.
Les choses sont comme ça depuis un moment.
L’an dernier, la Banque de France a émis plusieurs avertissements concernant la nature du Bitcoin et les risques qu’il peut présenter. Par ailleurs, l’AMF a également mis sur liste noire plusieurs sites liés à l’investissement dans la cryptomonnaie.
Cependant, il y a eu un peu de mollesse lorsque le pays a accepté d’accorder la permission aux sociétés intéressées à diriger des OCI. Cette mesure visait principalement à améliorer l’économie et à attirer les investisseurs mondiaux. Mais les autorités maintiennent qu’il y a des risques associés aux cryptomonnaies.
Ce que l’avenir nous réserve
Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de clarté, les choses changent progressivement avec l’Assemblée Nationale, la chambre basse du parlement français, qui aurait confirmé le projet de loi qui diminue considérablement le taux d’imposition des gains du Bitcoin.